Organisé en marge de la quatorzième conférence des parties à la convention d'Abidjan et en présence de Son Excellence Madame Messouda Baham Mohamed Lagdhaf, Ministre de l'Environnement et du Développement durable, ce panel a réuni des experts et acteurs de terrain autour d'un écosystème emblématique : la mangrove sahélienne du Bas-Delta du fleuve Sénégal. Animée par M. Cheikh Ahmedou Bamba GUEYE, Directeur Technique de l'Association Naforé, et modérée par Dr Daf Sehla Daf, Directeur du Parc National du Diawling, la séance a permis de mettre en lumière le rôle écologique, social et économique de cette zone humide transfrontalière.
Située au cœur du Parc National du Diawling, la mangrove du Bas-Delta représente un patrimoine naturel unique à la frontière mauritano-sénégalaise. Elle joue un rôle fondamental dans la préservation de la biodiversité côtière et marine, le soutien aux moyens de subsistance locaux, la régulation du climat et la protection contre l'érosion côtière. À travers cet exemple, la Mauritanie illustre une approche intégrée de la gestion des écosystèmes, alliant conservation, adaptation aux changements climatiques et développement durable.
Le panel a permis de valoriser les efforts remarquables de restauration écologique entrepris ces dernières années, de partager les résultats des recherches scientifiques et les bonnes pratiques portées par les communautés riveraines. Le Bas-Delta se positionne ainsi comme un modèle de gouvernance participative, démontrant la pertinence d'une approche inclusive et transfrontalière dans la gestion des zones humides.
Cet événement parallèle a également servi de cadre pour appeler à un renforcement de la coopération régionale en faveur de la préservation des mangroves en Afrique de l'Ouest et du Centre. Il a abouti à une reconnaissance accumulée du leadership environnemental mauritanien et à l'identification de nouvelles pistes de collaboration pour la sauvegarde des écosystèmes côtiers, essentiels à la résilience des territoires face aux enjeux climatiques.