Son Excellence la Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Madame Messouda Baham Mohamed Laghdaf, a présidé ce samedi 22 février 2025 à Chami, dans la wilaya de Dakhlet Nouadhibou, le lancement d’un atelier de sensibilisation dédié à la gestion des déchets et des substances chimiques utilisées dans l’orpaillage.
Organisé par la Direction de l’évaluation et du contrôle environnemental, cet atelier vise à renforcer la sensibilisation aux risques environnementaux liés à l’utilisation de substances toxiques, notamment le mercure, et à promouvoir les meilleures pratiques en matière de gestion des déchets issus des activités d’orpaillage. Il a constitué également un cadre de dialogue et d’échange entre les parties prenantes afin d’identifier des solutions concrètes pour réduire l’impact environnemental et sanitaire de ces activités.
L’événement s’est tenu en présence du Wali de Dakhlet Nouadhibou, Monsieur Mahi Ould Hamed, des autorités administratives, des élus, d’un représentant de l’Agence nationale « Maaden Mauritanie », de la Fédération Nationale des Usines d’Or (FENOR), ainsi que de plusieurs acteurs du secteur de l’orpaillage.
Dans son allocution, Madame la Ministre a rappelé que le droit à un environnement sain est garanti par les lois nationales et les engagements internationaux de la Mauritanie. Elle a insisté sur la nécessité de concilier exploitation des ressources et préservation de l’environnement, en accordant une attention particulière aux impacts sanitaires et sociaux.
Elle a également réaffirmé l’engagement du gouvernement, sous les hautes orientations de Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, à promouvoir un développement économique durable et respectueux de l’environnement. Cet engagement se traduit par un suivi rigoureux des activités extractives, conformément aux directives de Son Excellence le Premier ministre, Monsieur Mokhtar Ould Ajay.
Abordant les solutions techniques, Madame la Ministre a mis en avant l’adoption de la technologie de condensation dans les procédés de combustion du mercure, permettant :
• Un contrôle optimisé des émissions toxiques, garantissant une meilleure sécurité pour les travailleurs ;
• Une réduction significative de la dispersion du mercure dans l’environnement, limitant ainsi son impact sur la santé publique et les écosystèmes ;
• La réutilisation du mercure condensé, contribuant à une exploitation plus durable et à une diminution des coûts.
Elle a souligné que ces efforts s’inscrivent dans la volonté du gouvernement d’accompagner le secteur vers des pratiques plus responsables et de renforcer les réglementations environnementales en vigueur.
Cet atelier s’inscrit dans la stratégie globale du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable visant à assurer la durabilité des industries extractives et à accélérer la transition vers des pratiques environnementales plus efficaces. Il marque ainsi une étape essentielle vers une gestion plus responsable des ressources aurifères et l’instauration d’un modèle économique alliant prospérité et respect de l’environnement.