Le Secrétaire Général du Ministère de l’Environnement, Monsieur Mohamed El Moustapha Idoumou Jiyed a supervisé ce vendredi 8 mars 2024 à l’Hôtel Free Zone de Nouadhibou, un atelier d’information et de sensibilisation des parlementaires sur les protocoles additionnels de la Convention d’Abidjan.
Cet atelier a rassemblé une cinquantaine de participants issus de 40 institutions/organisations qui jouent un rôle déterminant dans la gestion de l’espace marin et côtier. On notera ainsi la participation de diverses autorités dont le Secrétaire Général du Ministère des Pêches et de l'Économie Maritime, Monsieur Sidi Ali Sidi Boubacar, le Représentant du Secrétariat de la Convention d'Abidjan, Monsieur Barthélémy Batiéno, le Directeur Exécutif du Banc d'Arguin Coastal and Marine Biodiversity (BACoMab), Monsieur Ahmed Lefghih, un groupe de 10 parlementaires avec leur tête le Coordinateur du Groupe de Réseau des parlementaires pour l’Environnement, ainsi que plusieurs maires des communes littorales.
Cet atelier, réalisé en partenariat avec le Partenariat Régional pour la Conservation de la zone côtière et Marine (PRCM), le Secrétariat de la Convention d'Abidjan et le BACoMab, a pour but de fournir aux participants les outils nécessaires pour comprendre les défis liés à la gestion de la biodiversité marine et côtière. Il vise également à renforcer leurs capacités, les préparant à plaider en faveur de la ratification des protocoles additionnels. Ces protocoles abordent des questions telles que la pollution due aux sources et activités terrestres, les normes environnementales liées aux activités pétrolières et gazières offshores, la gestion intégrée de la zone côtière, et la gestion durable de la mangrove.
Pour rappel, La Convention d'Abidjan est une coopération pour la protection, la gestion, et le développement de l'environnement marin et côtier de l'Afrique de l'Ouest, centrale, et australe, couvrant une zone de la Mauritanie à l'Afrique du Sud sur plus de 14 000 km de littoral. Entrée en vigueur le 22 juin 1981, elle offre un cadre juridique global pour les programmes liés aux ressources marines dans cette région, et la Mauritanie l'a signée le 22 juin 1981, la ratifiant le 18 novembre 2010.
Dans son discours, le Secrétaire General a souligné l'importance de la gestion de la biodiversité marine et côtière dans le contexte de développement des activités industrielles Extractives Offshore. Il a mis en lumière les menaces dûes aux activités humaines et accentuées par les effets du changement climatique, soulignant la nécessité d'une action rapide notamment par la ratification et de la mise en œuvre des protocoles additionnels de ladite Convention. Il a conclu en exprimant sa gratitude envers les partenaires techniques et financiers pour leur appui et accompagnement dans ce processus, soulignant la volonté du Ministère de l'Environnement à collaborer pour une meilleure gouvernance de la gestion environnementale du pays, en particulier du milieu marin et côtier.