Lancement technique des activités du Projet Adaptation au changement climatique et Moyens de Subsistance dans Trois Régions Arides

Les travaux d’un atelier de lancement technique des activités du Projet Adaptation au changement climatique et Moyens de Subsistance dans Trois Régions Arides de Mauritanie-AMSTRA ont débuté, mardi, à Nouakchott.

Il s’agit des wilayas du Trarza, de l’Adrar et de l’Inchiri.

Le projet AMSTRA a été conçu pour accroître la capacité d’adaptation des populations des wilayas arides de Mauritanie (Adrar, Inchiri et Trarza) en renforçant les capacités institutionnelles locales et régionales, à travers l’introduction d’approches d’adaptation basée sur les écosystèmes (EbA).

L’objectif principal du projet est de renforcer la capacité d’adaptation et la résilience climatique des communautés rurales des wilayas de l’Adrar, de l’Inchiri et du Trarza.

Il s’agit de façon spécifique de :

(i)      renforcer les capacités institutionnelles et techniques des acteurs en charge de la planification du développement rural, afin de favoriser une meilleure intégration de la réflexion sur l’adaptation au changement climatique, et en particulier l’adaptation basée sur les écosystèmes (EbA) ;

(ii)     (ii) améliorer l’accès durable à l’eau potable ;

(iii)    (iii) promouvoir la résilience des moyens de subsistance au changement climatique par le biais d’interventions EbA et la diversification des moyens de subsistance ;

(iv)    (iv) renforcer les connaissances et leur gestion en matière d’adaptation basée sur les écosystèmes (EbA).

Supervisant l’évènement, le secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Développement durable, M. Sadvi Ould Sidi Mohamed a souligné que projet, piloté par son département, a pour ambition de renforcer la résilience des populations affectées par les changements climatiques dans trois wilayas arides, à savoir le Trarza, l’Adrar et l’Inchiri.

Il a ajouté que la présence des hakems, des maires et des représentants des populations bénéficiaires suscite de l’espoir pour le succès de ce genre d’initiative à caractère inclusif et avec une dimension nationale, compte-tenu de l’importance de leurs contributions et suggestion.

  1. Sidi Mohamed a, par la suite, mis l’accent sur l’intérêt qu’accordent les autorités publiques, en application des orientations du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, au règlement des problèmes inhérents aux changements climatiques et moyens d’adaptions à ce phénomène mondial.

Enfin, le secrétaire général a précisé que la lutte contre la désertification est une affaire de tous et ne relève pas seulement du domaine d’un ou de plusieurs départements ministériels.

Auparavant, le directeur du climat et de l’économie verte, M.Sidi Mohamed Wafi a présenté une fiche technique du projet.

Ce projet a suscité l’attention des pouvoirs publics, sous les orientations Son Excellence Monsieur le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, qui attache un grand intérêt à la problématique de renforcement de la résilience de nos populations aux effets négatifs du changement climatique, notamment celles habitant dans les zones arides du pays.

Le Projet AMSTRA comporte quatre composantes, à savoir :

Composante 1 : Développement des capacités institutionnelles et techniques pour la planification et la mise en œuvre de l’adaptation au changement climatique dans les écosystèmes arides

Composante 2 : Accès durable et utilisation efficace de l’eau

Composante 3 : Protection, productivité et diversification des moyens de subsistance locaux

Composante 4 : Connaissances pour agir sur le changement climatique et EbA dans les écosystèmes arides

Les activités du projet s’inscrivent dans le cadre de la politique nationale en matière d’adaptation au changement climatique notamment en zones arides.

Le projet AMSTRA bénéficiera à  35000 ménages habitants dans les communes de Chinguetti, Aoujeft et Tawz (Adrar), Akjoujt, Bénichab et M’Heijératt (Inchiri), Boutilimit et Ajouer (Traza)

Il est financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) pour un montant global de 4 216 210 USD sur une période de 4 ans (2022-2025) et mis en œuvre par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE).

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