La ministre de l’Environnement et du Développement durable, Mme Marieme Bekaye, a supervisé, jeudi, dans les locaux de l’Office national des Musées à Nouakchott, le vernissage d’une exposition images intitulée « Connaitre nos zones humides pour mieux les conserver ».
Dans son mot à cette occasion, le ministre a salué l’organisation de cette exposition d'images, portant sur des zones emblématiques, et traduit, à ses yeux, un paradoxe dans lequel se trouve la Mauritanie : « A la fois riche de ses écosystèmes humides, multiples et variés qui couvrent près de 4% de son territoire alors que l'accès à l'eau demeure toujours un défi ».
Dans son mot à cette occasion, le ministre a salué l’organisation de cette exposition d'images, portant sur des zones emblématiques, et traduit, à ses yeux, un paradoxe dans lequel se trouve la Mauritanie : « A la fois riche de ses écosystèmes humides, multiples et variés qui couvrent près de 4% de son territoire alors que l'accès à l'eau demeure toujours un défi ».
Elle ajouté : « Notre pays ne compte pas moins de 260 zones humides. Cette richesse, nous souhaitons la faire connaître pour mieux la valoriser, en la montrant dans toute sa diversité, et en la décrivant dans toutes ses fonctions, qu'elles soient écologiques ou socio-économiques ».
Au sujet du littoral, le ministre a cité le PNBA, le PND et le chatt Tboul que nous connaissons tous et qui sont inscrits sur la liste des sites RAMSAR, du fait de leur importance écologique internationale, notamment pour les oiseaux d'eau. « Ces zones humides disposent d'un plan d'aménagement et de gestion qui concilie les objectifs de conservation et l'utilisation rationnelle des ressources naturelles, au bénéfice des populations de ces zones ».
Au niveau de la partie continentale, Mme Bekaye a fait remarquer que les zones humides sont malheureusement moins connues, bien que plus nombreuses mais aussi plus petites.
« Et comme elles ne bénéficient pas d'un statut particulier de protection, elles subissent d'importantes pressions dues aux activités humaines en plus des effets du changement climatique. Cette situation menace les fonctions essentielles de ces écosystèmes tels que la conservation de la biodiversité, la régulation du climat ou encore la recharge des nappes phréatiques ; mais aussi les services qu'ils rendent aux communautés locales en termes de production, d'accès à l'eau et de cadre de vie », poursuit le ministre.
Elle a ajouté qu’il nous faut donc mieux les connaître pour mieux les conserver et encourager une utilisation rationnelle de leurs ressources, et ce avant d’annoncer que son département avait déjà identifié deux nouvelles zones pour lesquelles un plan d'aménagement et de gestion sera élaboré cette année et un processus d'inscription sur la liste RAMSAR sera lancé : Il s'agit du Lac de Maal au Brakna et de la Tamourt de Gounguel dans le Hodh El gharbi.
Evoquant les objectifs de l’exposition, la ministre vise à sensibiliser nos concitoyens sur la corrélation qui existe entre le potentiel environnemental de ces zones et l'accès aux sources de revenus et au bienêtre.
« Et plus spécifiquement, dans une démarche d'éducation environnementale, nous avons prévu de faire visiter l'exposition aux écoles du « Programme national écoles vertes » que nous menons en partenariat avec le Ministère de l'éducation nationale et de la réforme du système éducatif. Ainsi, à Nouakchott, nous avons planifié la visite de 500 écoliers issus de 9 écoles », a conclu la ministre de l’Environnement et du Développement durable.
En marge de la cérémonie, a fait le tour de la salle d’exposition, en compagnie de ses homologues de l’Education nationale et de la Culture, et suivi des explications sur les zones exposées et leur potentiel économique et écologique.
Au sujet du littoral, le ministre a cité le PNBA, le PND et le chatt Tboul que nous connaissons tous et qui sont inscrits sur la liste des sites RAMSAR, du fait de leur importance écologique internationale, notamment pour les oiseaux d'eau. « Ces zones humides disposent d'un plan d'aménagement et de gestion qui concilie les objectifs de conservation et l'utilisation rationnelle des ressources naturelles, au bénéfice des populations de ces zones ».
Au niveau de la partie continentale, Mme Bekaye a fait remarquer que les zones humides sont malheureusement moins connues, bien que plus nombreuses mais aussi plus petites.
« Et comme elles ne bénéficient pas d'un statut particulier de protection, elles subissent d'importantes pressions dues aux activités humaines en plus des effets du changement climatique. Cette situation menace les fonctions essentielles de ces écosystèmes tels que la conservation de la biodiversité, la régulation du climat ou encore la recharge des nappes phréatiques ; mais aussi les services qu'ils rendent aux communautés locales en termes de production, d'accès à l'eau et de cadre de vie », poursuit le ministre.
Elle a ajouté qu’il nous faut donc mieux les connaître pour mieux les conserver et encourager une utilisation rationnelle de leurs ressources, et ce avant d’annoncer que son département avait déjà identifié deux nouvelles zones pour lesquelles un plan d'aménagement et de gestion sera élaboré cette année et un processus d'inscription sur la liste RAMSAR sera lancé : Il s'agit du Lac de Maal au Brakna et de la Tamourt de Gounguel dans le Hodh El gharbi.
Evoquant les objectifs de l’exposition, la ministre vise à sensibiliser nos concitoyens sur la corrélation qui existe entre le potentiel environnemental de ces zones et l'accès aux sources de revenus et au bienêtre.
« Et plus spécifiquement, dans une démarche d'éducation environnementale, nous avons prévu de faire visiter l'exposition aux écoles du « Programme national écoles vertes » que nous menons en partenariat avec le Ministère de l'éducation nationale et de la réforme du système éducatif. Ainsi, à Nouakchott, nous avons planifié la visite de 500 écoliers issus de 9 écoles », a conclu la ministre de l’Environnement et du Développement durable.
En marge de la cérémonie, a fait le tour de la salle d’exposition, en compagnie de ses homologues de l’Education nationale et de la Culture, et suivi des explications sur les zones exposées et leur potentiel économique et écologique.